lundi 26 février 2007

Candidats à la Présidence répondez aux grandes questions que vous posent les français

"Les gens veulent être écoutés, mais ils attendent surtout que leurs représentants répondent aux grandes questions". “Les Français seraient-ils à ce point demeurés et inaudibles ?” Et que dire de cette lettre de lecteur, reçue hier, parmi d'autres du même ton : « Il est de plus en plus difficile aux vieux Français de se sentir heureux en France. » Les politiques entendent-ils ?
Les interlocuteurs de Ségolène Royal auront d'ailleurs été bien dociles, en comparaison de la poignée d'orties réservée à Nicolas Sarkozy, Jean-Marie Le Pen … ou encore Philippe de Villiers. Mais cela fait des décennies que bien des confrères, singulièrement au sein de l'audiovisuel public, s'accommodent de faits édulcorés et de sujets interdits. L'ouverture d'un grand média à la parole impudique de la France d'en bas les oblige à regarder d'autres réalités. Puisse cette thérapie ébranler leur confort intellectuel.

In Le Figaro LE BLOC-NOTES d'Ivan Rioufol [irioufol@lefigaro.fr]

et nous avons pu lire les extraits d'un article découpé par un de nos amis. Extraits qui auront au moins l'avantage de nous forcer à la réflexion :

Le plus grave des crimes contre l'humanité
La définition d'un génocide a été établie après la Seconde Guerre mondiale.
Mardi 27/02/2007 par Marc SEMO in
"Génocide" est entré dans le droit pénal international après la Seconde Guerre mondiale avec une définition très précise de la convention des Nations unies dès 1948. Il se caractérise par «l'intention de détruire en tout ou en partie un groupe national, ethnique, racial ou religieux». Sous le choc de l'extermination par les nazis de 6 millions de juifs, les juristes avaient voulu plus clairement spécifier ce crime par rapport aux autres crimes contre l'humanité. Depuis il a souvent été galvaudé, utilisé à tort et à travers dans les rhétoriques et les propagandes pour secouer les opinions publiques face à tel ou tel carnage. Le génocide ­ le plus grave des crimes punis par le droit pénal international ­ n'est revenu en Europe sur le devant de la scène que pendant les conflits qui ont ravagé l'ex-Yougoslavie, en premier lieu la Bosnie entre 1992 et 1995. Jusqu'ici, seul le général serbe de Bosnie Radislav Krstic, l'un des commandants qui donnèrent l'assaut en juillet 1995 à l'enclave musulmane de Srebrenica, a été définitivement condamné en novembre 2003 pour génocide par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) créé par le Conseil de sécurité en 1993.
"Shoah". La charge symbolique du mot génocide est immense. D'où la prudence de l'ONU comme des juristes. Les historiens considèrent pour la plupart que les massacres et les déportations d'Arméniens par l'empire ottoman, en 1917, ont été le premier génocide du XXe siècle. Depuis la Shoah, seuls les massacres de 800 000 Tutsis au Rwanda, en 1994, par les extrémistes hutus au pouvoir ont été caractérisés comme un génocide par le Conseil de sécurité qui créa un Tribunal pénal international pour le Rwanda sur le modèle de celui pour l'ex-Yougoslavie.
Tous les crimes contre l'humanité, même de très grande ampleur, ne constituent pas nécessairement des génocides. Ainsi au Cambodge, où les horreurs perpétrées par les Khmers rouges n'ont pas été simples à qualifier par le tribunal mixte mis sur pied par l'ONU. Les millions de victimes cambodgiennes ont été exterminées par d'autres Cambodgiens à cause de leurs présumées positions politiques ou de leurs origines sociales et non pas, sauf pour quelques populations montagnardes, pour des raisons ethniques ou religieuses.
Orhan bey
définition d'un génocide
Ecrire que "Les historiens considèrent pour la plupart que les massacres et les déportations d'Arméniens par l'empire ottoman, en 1917, ont été le premier génocide du XXe siècle" est une affirmation qui n'engage que l'auteur Marc Sermo. Mardi 27 Février 2007 - 11:48
Armand Guillain
Auteur D'après Chomsky, le plus grand massacre en terme de pourcentage est le Timor Oriental. Pour occuper le territoire 25 % de la population a été tué... Génocide... Mardi 27 Février 2007 - 11:48
Zazie
Banalisation La shoah et son lot d'horreurs ont fait prendre conscience au monde jusqu'à quelles extrémités l'être humain est capable d'aller. Pour autant il convient dans de nombreux cas de relativiser la portée des gestes qui salissent l'histoire. Papon a commis des erreurs pendant la guerre et a été condamné pour crimes contre l'humanité. Ce "sale travail" d'aide à la déportation n'est pourtant pas le fruit de sa propre volonté. Acculé sous une France occupée, il a certes accepté de se mettre en avant et donc d'être celui qui prendra les coups si cela devait mal tourner, et ça a mal tourné, mais il a alors très durement payé, devant vivre jusqu'à la fin de ses jours avec le sentiment que l'opprobre a été jeté à jamais sur son nom. Alors après n'avoir eu de cesse de tirer sur l'ambulance de ce vieil homme esseulé, ne recommençons pas sur son corbillard, ce serait beaucoup trop facile. Respectons sa dignité! Le devoir de mémoire oui, la haine aveugle non! Cessons désormais, dés que des crimes contre une population sont commis de parler de "crimes contre l'humanité", de " génocides"; car de tous temps chaque guerre opposant des peuples se déroulait par le massacre de la population ennemie, par des viols, et ce, que ce soit à l'époque de figures emblématiques de notre pays tels que celles de Charlemagne, ou de Napoléon. Alors vous les médias cessez de parler de "nazis" quand il s'agit de qualifier le belligérant catalogué "méchant" lors de conflits opposant 2 peuples, ce serait un manque de respect pour tous ceux qui ont connu les pires exactions. Mardi 27 Février 2007 - 11:43

Que dire de l'assassinat du Roi de France au vote duquel (387 voix contre 334) était mélé un membre de sa propre famille ?

Lundi 21 janvier 1793, à 10h30 des salves d’artillerie tonnent, dans la cour du Temple, sentinelles et patriotes crient Vive la nation ! Vive la république ! Louis XVI vient d’être assassiné. Il est enterré au cimetière de la Madeleine à Paris, béni à la chaux vive. Son épouse Marie-Antoinette ira le rejoindre le 16 octobre. Louis XVIII fera transférer les monarques, à la Basilique de Saint Denis le 21 janvier 1815. Saint Denis, un autre décapité venu la tête sous le bras, jusqu’à cette commune de Paris, pour laquelle le catholicisme paraît n'être plus aujourd’hui qu'un lointain souvenir, où l'islam voudrait occuper désormais le terrain. Depuis, pour chaque anniversaire, une messe de requiem est célébrée en l'honneur de Louis XVI et en l'horreur de la Révolution. Croira-t-on qu'actuellement il ne s'agit plus là que d'“une obscure confrérie fossilisée” priant dans une église discrète de la Fraternité Saint Pie X ? Erreur, ce sont des milliers de catholiques qui se réunissent chaque 21 janvier en la Basilique de Saint Denis et dans moult paroisses.
Mais, en France, le Roi ne meurt pas. Le Roi est mort ! Vive le Roi ! Tel est le cri traditionnel qui annonce le décès d’un souverain, auquel son héritier succède sans transition. Le personnage physique est mortel, certes, comme tout homme ; le principe monarchique est éternel … tout comme la France est Fille aînée de l’Eglise !
Au moment où Marie-Antoinette s’agenouille devant son fils et le salue en qualité de Roi : Louis Charles est devenu Louis XVII. Et toutes les simagrées des révolutionnaires n’y peuvent rien, et n’y peuvent toujours rien !
Louis Charles ne proteste pas … depuis l’éclatement de la révolution, il a déjà connu des moments de frayeur intense et sa réponse à sa mère le prouve : Hélas ! , Madame, je ne suis Roi que pour vous ! Qu’elle en dit long, cette simple phrase ! Il sait qu’il est Roi de France, et il l’accepte, comme quelque chose qui devait nécessairement arriver un jour, qu’il n’espérait bien sûr pas si proche. Et il le saura toute sa vie ! Dans son exil, Provence lance des lettres patentes et une lettre aux émigrés, datées du 28 janvier de l’an 1793, et du règne du Roi, le premier.
En Vendée, les armées catholiques et royales proclament Louis XVII. L’Angleterre, l’Autriche, la Prusse, l’Espagne et même les Etats-Unis reconnaissent le jeune souverain. En Russie, Catherine II va même jusqu’à lancer un ukase frappant de bannissement de ses états tout sujet français qui ne prête pas serment de fidélité et d’obéissance au Roi Louis XVII qui n’a que sept ans neuf mois et vingt-cinq jours.


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