jeudi 1 février 2007

Des candidats qui se proposent à nos suffrages …

Pour éviter une simplification du débat qui consiste à nous faire choisir entre une solution dite de droite et une autre dite de gauche, il faut se pencher sur chacun des candidats, leur histoire, leurs actions et leurs programmes respectifs.
Ségolène Royal : la renégate
Avant de juger hâtivement Ségolène Royal, il faut savoir que cette femme n’est pas née de gauche mais qu’elle l’est devenue, inspirée sans doute par une Simone de Beauvoir qui en disant « On ne naît pas femme, on le devient » invitait chaque femme de la génération 68 à faire sa petite révolution intérieure. En effet Ségolène née Marie-Ségolène Royal est la fille de Jacques Royal, ancien colonel d'artillerie devenu représentant de commerce et adjoint au maire de Champagne (Vosges), et de Hélène Dehaye, qui eurent huit enfants en neuf ans (Marie-Odette, Marie-Nicole, Gérard, Marie-Ségolène, Antoine, Paul, Henry et Sigisbert) ; famille traditionnelle et catholique dont elle a reçu l’éducation. À 19 ans, elle assigne son père en justice et gagne, car il refusait de divorcer et de verser une pension alimentaire à sa femme pour financer les études de ses enfants. Vers la fin des années 1970, Ségolène Royal, qui a gommé "Marie" de son nom, rencontre François Hollande, futur premier secrétaire du Parti Socialiste. Ils auront quatre enfants. En 2001, Ségolène Royal s'est pacsée avec François Hollande pour assurer au couple concubin un contrat civil en règle.
Ségolène Royal jugée par ses actes
Elle intègre l'École nationale d'administration, promotion Voltaire. Ministre déléguée à l'Enseignement scolaire du 4 juin 1997 au 27 mars 2000, elle relance les zones d'éducation prioritaire (ZEP) qui ont montré toute leur inefficacité en novembre 2005. Dans le domaine de la santé, elle est responsable de la mise à disposition gratuite de la pilule du lendemain dans les lycées. De plus, depuis qu’elle est à la tête de la région Poitou-Charentes, elle a créé un fonds social régional pour assurer la gratuité d'accès à la contraception pour les jeunes filles des lycées professionnels et des centres de formation des apprentis de Poitou-Charentes. On peut donc, à juste titre, en faire la championne de la libéralisation de la femme qui trouve une explication dans son propre parcours personnel qui l’a vu définitivement rompre avec les valeurs de son milieu d’origine.
Nicolas Sarkozy : un homme au cœur du pouvoir
Nicolas Sarkozy est inconditionnellement un homme de droite mais de quelle droite ?
En effet, depuis la Révolution Française, la droite à plusieurs visages que René Rémond a tenté de synthétiser dans son livre devenu aujourd’hui un ouvrage de référence : Les droites en France. A la lumière de sa thèse on classerait Nicolas Sarkozy à la croisée des chemins entre une droite orléaniste (pour son aspect libéral) et une droite bonapartiste (pour son aspect étatique, autoritaire et républicain). Il reste ainsi très éloigné d’une droite plus radicale et authentique dans ses principes, celle dans laquelle nous nous reconnaissons le plus, j’ai nommé la droite légitimiste de Bonald et Maistre.
Nicolas, Paul, Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa est le fils d’un émigré hongrois. Il a passé son enfance dans le XVIIe arrondissement de Paris puis à Neuilly-sur-Seine dont il devient maire en suivant les traces de Charles Pasqua. Avocat de formation, il est membre honoraire du Rotary Club de sa ville. Il participe également aux activités du Siècle, club, fondé en 1944 par Georges Bérard-Quélin, réunissant des membres influents de la classe dirigeante française. On y retrouve des hauts fonctionnaires, des chefs d'entreprises, des hommes politiques de droite ou de gauche, des journalistes (Patrick Poivre d’Arvor), quelques universitaires et des syndicalistes (Nicole Notat). Gravitant ainsi depuis plusieurs années au cœur du pouvoir médiatico-politico-financier, il s’est entouré de nombreuses personnes agissantes dans différentes sphères de pouvoir. Il est un ami personnel de Martin Bouygues, Bernard Arnault (LVMH), Étienne Mougeotte (TF1), Michel Denisot (Canal+), Marc-Olivier Fogiel, Arnaud Lagardère (Groupe Hachette Filipacchi Médias) et Jean Reno (dont il est témoin de mariage).
Nicolas Sarkozy à l’épreuve des faits
Sarkozy a été introduit au sein du RPR en se posant comme un fils spirituel de Charles Pasqua, membre du clan Chirac pendant de longues années jusqu’à la trahison de 1995 où il soutient Balladur à l’élection présidentielle. Sarkozy qui a fait le même choix va également être écarté à ce moment là.
En 2002, il essaie de retrouver une place dans l’entourage du président. En 2004, il est nommé ministre des Finances dans le gouvernement Raffarin. Après la victoire du Non au référendum sur le traité constitutionnel européen en 2005, il est nommé ministre de l’Intérieur du gouvernement formé par le très chiraquien Dominique de Villepin.
Quelle a été sa politique ?
Ministre de l’économie et des finances, il aura mené une politique de privatisation (France Telecom, EDF/GDF, Areva), sauvé Alsthom du dépôt de bilan et facilité le rapprochement entre Sanofi et Aventis. Il est difficile de se prononcer sur une telle politique qui à notre sens doit favoriser le renforcement de l’économie française à l’international. Or bien souvent la privatisation si elle n’est pas orientée et contrôlée peut enclencher au contraire un hold-up du patrimoine français par des actionnaires étrangers (Fonds de pension américains par exemple). A l’inverse, elle rationalise les processus de gestion d’entreprises qui dans le domaine public, non soumis aux lois du marché, ont une faible exigence d’innovation, de rentabilité et de productivité. Ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy aura soutenu :
- un modèle sécuritaire & communautariste à l’image des pratiques américaines.
- une mise en scène politique de l’Islam intégriste
Nicolas Sarkozy a pleinement mesuré l’ampleur prise par l’Islam en France et notamment le risque terroriste lié aux milieux intégristes qui pèse sur les nations occidentales depuis le 11 septembre 2001. Avec l’objectif de contrôler les mouvances les plus extrêmes, il donne un droit de parole à l’UOIF (Union des organisations islamiques de France), organisation minoritaire, au sein du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM). Issue des « frères musulmans » et proche de Tarik Ramadan, l’UOIF prône un Islam conquérant qui vise à étendre les principes de la Charia (droit coranique) sur le territoire français. A sa manière, Sarkozy a renoué avec le but du concordat de 1801 : ramener la paix civile en organisant un régime de cultes. Mais cette fois ce n’est pas l’Eglise catholique, qui n’est plus une menace, qui est concernée !
- une politique sécuritaire
Face à l’explosion de la délinquance, Sarkozy juge aux résultats la politique compatissante et démagogique menée par la gauche dans les banlieues (ZEP, police de proximité).
Le tout social ayant échoué, Sarkozy se tourne vers le tout sécuritaire.
Mais le renfort des contrôles de police et des interpellations impacte également chaque français. Ne voulant pas faire le lien entre immigration et délinquance, Sarkozy accroît le pouvoir de l’Etat sur la communauté nationale (renfort des contrôles de police, démultiplication des caméras dans les espaces publics).
En arrivant place Beauvau, Sarkozy a tenu à mettre en place une politique quantitative de gestion de la délinquance. Ainsi il afficherait aujourd’hui des résultats à la hauteur des efforts fournis par les services du ministère de l’intérieur : une baisse de 7% sur l’année 2005. Mais derrière cette communication triomphaliste, les chiffres annoncés ne résistent pas à une analyse rigoureuse. En effet, si la délinquance prise de manière globale a diminué, les violences contre les personnes n’ont pas cessé d’augmenter : +8,6% en 2002, +7,2% en 2003, +4,4% en 2004 et 2005.
Sarkozy et Royal : les solutions qu’ils nous proposent
Face aux enjeux de notre monde et aux dangers auxquels s’exposent notre continent et de manière plus proche notre pays, les candidats qu’on nous désigne comme étant les finalistes de ce grand jeu de l’élection nous proposent chacun leur méthode qui ne s’attaque jamais aux causes profondes mais reste un traitement conjoncturel à appliquer pour accompagner la marche de notre société vers un progrès toujours plus grand.
Face à la violence et à l’insécurité, Ségolène Royal va utiliser sa condition de femme et de mère pour rassurer les français. Là où Nicolas Sarkozy veut s’attaquer aux « voyous » pour protéger les « français qui travaillent », elle souhaite une « puissance publique qui sécurise, qui protège et qui accompagne ». Alors que Sarkozy veut à raison responsabiliser les français, Ségolène Royal pose en victime chaque citoyen et mélange allègrement discrimination et insécurité prétextant ainsi que l’un est fonction de l’autre : « La violence n’est pas admissible dans une société de droit. Elle est pourtant présente sous diverses formes : violences domestiques, atteintes aux personnes, exploitation des étrangers sans titre de séjour, chantage à l’emploi de certains patrons »(2).
Sur l’immigration, l’utopie socialiste (égalitarisme et droit de l’“hommisme”) de Mme Royal fait face à un communautarisme réaliste chez M. Sarkozy, principe idéologique que nous avons déjà évoqué chez lui. Là où la gauche croit encore en la capacité d’intégration du modèle républicain, Sarkozy veut s’appuyer sur les communautés existantes pour véhiculer le lien national. Il a pris acte de l’importance des populations immigrés extra-européennes sur notre sol, mais au-delà du simple constat il en effet un acte fondateur de sa politique : « En vérité, et c’est bien là le problème, la France est devenue multiculturelle, multi-religieuse…Et on ne lui dit pas. » (3). Favorable comme les socialistes aux votes des immigrés aux élections locales, il défend l’idée d’une « immigration choisie et non subie ».
Ne voulant pas ou ne sachant pas mesurer le risque que fait peser sur notre identité nationale, la surreprésentation d’autres cultures, M. Sarkozy ne vise-t-il pas un objectif simplement mercantile : la mobilisation du travail pour satisfaire des intérêts purement économiques ?
Les deux candidats se font les chantres du co-développement nécessaire avec les pays d’Afrique. Principe noble mais qui a été jusqu’à aujourd’hui rarement suivi d’effets. Croyant naïvement à de nombreux retours chez eux des immigrés, Ségolène Royal veut faciliter la délivrance de visas (permanent et pluriannuel) et garantir le regroupement familial tout en automatisant les régularisations des étrangers après une période de 10 ans !
Sur des questions de politique étrangère, les ambiguïtés et les zones d’ombre subsistent chez nos deux candidats. Toutefois, il est possible d’avancer légitimement que M. Sarkozy est plus atlantiste que Mme Royal qui disait : « Il faut refuser un OTAN gendarme du monde qui se substituerait à l’ONU ». A l’opposé, M. Sarkozy est plus limpide que Mme Royal concernant l’entrée de la Turquie dans l’Europe à laquelle il s’oppose : « la Turquie est en Asie mineure, pas en Europe, sa place n'est pas dans l'Union européenne. L'Europe, c'est fait pour les États européens ». La candidate socialiste nous laisse elle sans voix lorsqu’elle dit vouloir soumettre la question au peuple français.
Concernant la laïcité et la place du religieux dans notre société, Nicolas Sarkozy adopte une position très libérale qui détonne dans un paysage politique habituellement très laïque, position que tient naturellement Ségolène Royal.
Dans son ouvrage « La République, les religions, l’espérance », il propose de réguler la société par les religions.
Qu’en est-il réellement ?
Faisant le constat juste de la montée de l’individualisme, il souhaite pouvoir s’appuyer sur les communautés religieuses pour désengager l’Etat du rôle de régulateur social. C’est en soi une heureuse idée tant que la religion encouragée est en phase avec le socle identitaire naturelle de notre Nation, c'est-à-dire en phase avec ses mentalités et son corpus de traditions, c'est-à-dire celui qui a façonné notre histoire et notre manière d’appréhender la politique. L’Europe a une longue expérience des rapports entre le religieux et la vie de la cité au travers du christianisme qui lui a permis de définir le partage des rôles (spirituel / politique) dans son principe de laïcité. Qu’en est-il si cette religion est l’Islam ? Alors que chez elle il y a confusion entre le spirituel et le temporel ? Gardons à l’esprit qu’il propose de financer les lieux de culte avec l’argent public. Qu’en est-il si cette religion n’est pas une religion mais une secte ? Dans son livre « La République, les religions, l'espérance » il parle de la reconnaissance des «nouveaux mouvements spirituels», expression commune à de nombreux groupes. La représentante en France de la scientologie affirme avoir bénéficié d'une certaine clémence depuis l'arrivée du ministre de l'intérieur. On se rappelle à cet égard l’entrevue qu’il avait eue avec Tom Cruise, un membre du mouvement, le 30 août 2005.
Face à la légitimation du « spirituel» dans le discours de Nicolas Sarkozy, les catholiques enthousiastes tels que Christine Boutin devraient sans doute afficher plus de prudence.
(1) - La France qui tombe - Nicolas Baverez – Edition Perrin (2) – Extrait pris sur le site du parti socialiste : www.parti-socialiste.fr/ (3) - La République, les religions, l'espérance - Nicolas Sarkozy – Edition Pocket

Je ne comprends pas, j'aimerais qu'on m'explique…
Dans le numéro 1505 (18 novembre 2006) de Famille Chrétienne, Mgr Brugès disait au sujet des présidentiables : " Ils sont dans une logique de l'opinion. Moi je rêve d'un responsable politique capable de proposer ses idées. Mais les politiques sont devenus des suiveurs "...
Que les évêques ne donnent pas de consigne de vote, qu'ils ne nomment pas ouvertement tel ou tel candidat, cela peut se comprendre; mais laisser entendre qu'il n'y a AUCUN présidentiable crédible, c'est être injuste et gêner terriblement ceux qui essaient de servir leur pays selon leurs convictions chrétiennes et leur souci du bien commun, laissant planer sur eux la réputation de marginaux, d'extrémistes que leur font les médias Ce faisant ne sont-ce pas les évêques qui se font suiveurs (avec tout le respect et l'affection que nous pouvons avoir pour eux) ?
Dire, comme il le fait, que TOUS les candidats sont dans ''la logique d'une politique de l'opinion'' est absolument abusif et tout à fait injuste. Pourquoi rêver ? N'est-il pas plus pastoral de conseiller aux catholiques de soutenir un candidat réel qui ''propose ses idées'' surtout si elles correspondent au droit naturel propre à l'épanouissement de toute personne humaine. N'y-a-t-il vraiment pas de candidat proche de cette optique en France ?
A lire les médias chrétiens (les plus fidèles à l'enseignement de l'Eglise sur la personne humaine) il semble aussi qu'il n'y ait pas de candidat dont le programme corresponde à la doctrine sociale de l'Eglise. On parle de "vertu de prudence", de "moindre mal", de "vote utile"… Opinions relayées par tous les amis " bien-pensants " que l'on rencontre. Opinions que l'on nous ressasse à chaque échéance "capitale" depuis trente ans et plus. Toutes les réflexions, débats, manifestes, déclarations, chartes, colloques … s'évanouissent : la réalité, c'est le bipartisme imposé par les grands médias… avec maintenant comme faisant partie du "jeu" un Le Pen catalyseur et repoussoir dont on sait ensuite se débarrasser... “démocratiquement ”. Nous devenons tous des suiveurs.
Ose-t-on avancer le nom de Philippe de Villiers (horresco referens !!!) les visages se ferment et le martelage médiatique produit son effet, les réflexes conditionnés sont mis en branle : " exclusion ", "racisme", "extrême droite", "anti-Europe"… De lui, que tout le monde sait chrétien pratiquant, père de famille nombreuse, on dit qu'il fait une politique qui n'est pas chrétienne, qui ne respecte pas la personne, qu'il n'applique pas la doctrine sociale de l'Eglise.
Pourtant son action efficace pour l'emploi, contre le chômage, en faveur des PME, contre les délocalisations, pour l'accession à la propriété privée, pour l'aide sociale sans assistanat… tout cela correspond bien à l'enseignement social de l'Eglise. Quand on lit son programme, quand on suit ses interventions (http://www.pourlafrance.fr) on peut voir la cohérence, l'harmonie des propositions, le souci des personnes sans démagogie avec la conscience des difficultés que cela peut entraîner dans la mise en place de ces réformes réalistes et indispensables.
S'il parle fort sur l'inquiétante action des islamistes en France ; n'est-ce pas choses qui correspondent au bien de la communauté nationale ? Quand il dit par exemple qu'il faut stopper l'immigration, pourquoi est-ce "non chrétien" chez lui alors que c'est sensé chez M. Bichot ou Gérard Leclerc quand ils s'expriment sur le site "Liberté Politique" http://www.libertepolitique.com/public/services/dossiers.php?id=30
Et pourquoi personne ne parle de son action de co-développement avec le Bénin, Madagascar… ?
Comment les chrétiens en sont-ils arrivés à ne plus faire la différence entre la charité personnelle vis à vis de l'étranger et la charité (charité !!!) politique qui cherche le bien commun d'une communauté nationale ?
Si les grands médias classent Philippe de Villiers à l'extrême droite, comme nationaliste dangereux, doit-on " suivre " ? Les médias chrétiens ne peuvent-ils pas nous aider à juger sainement. Ne peut-on pas expliquer qu'il est plutôt à la tête d'un mouvement patriotique, souverainiste ? Il est vrai que la notion de patrie n'est plus comprise par les Français mais la réalité reste : est patriote celui qui cherche le bien commun de la communauté nationale dans la quelle il vit. Le patriotisme relève de “la charité politique (qui) est la plus haute après la charité religieuse” selon les paroles de Pie XI.
Lorsque Jean Paul II et Benoît XVI après lui demandent aux Polonais de garder leur âme, leur culture, ils leur rappellent leur devoir de patriotisme, qui relève du cinquième commandement.
La vraie prudence des médias chrétiens et des chrétiens eux-mêmes exige que l'on tienne compte du martelage médiatique ; non pour en être "modérément" (sic) influencé mais pour casser cette machine qui lie les esprits.
Mais on nous dit que l'heure n'est pas encore venue, que l'opinion n'est pas prête ; qu'il faudra continuer le "travail de fond" pour que le consensus se fasse ; que pour le moment il vaut mieux voter pour le moindre mal, "voter utile".
Donc on remettra les mêmes au pouvoir -quelque soit le bord-, à leur tâche de démolition à grande échelle par des législations catastrophiques contre lesquelles notre travail de fond ne vaudra pas grand-chose.
Depuis le temps que les chrétiens (les plus fidèles à l'enseignement de l'Eglise encore une fois) travaillent à promouvoir les valeurs authentiquement humaines dans le tissu social, on aurait du voir une évolution favorable de l'opinion or c'est le contraire que l'on constate ; le niveau de la conscience publique n'a cessé de se dégrader avec toutes ces politiques que l'on a choisies comme “moindre mal”, au regard de la "prudence", dans des votes "utiles". Rien n'a été aussi inutile et désastreux que ces choix.
Et voilà que maintenant on nous propose ouvertement le vote Sarkozy… parce qu'il est allé au Mont St Michel (que n'eut-on dit si Villiers avait fait cette démarche de récup' … lui qui est autrement chrétien et qui sait se garder de parler de religion!)
M. Sarkozy c'est quand même "l'immigration choisie ", la discrimination positive (saisissez la HALDE), le contrat d'union civique assuré, l'éloge de la loi Veil, … oui mais, nous dit-on, il aura Christine Boutin pour conseiller (nous voilà rassurés !) (Cela dit sans rabaisser l'action passée de la députée des Yvelines).
Entre M. Sarkozy et M. de Villiers il n'y a pas place pour l'option libre que reconnaît le Cardinal Ratzinger aux chrétiens dans le domaine politique dans sa Note doctrinale a propos de l'engagement et du comportement des catholiques dans la vie politique… M. de Villiers n'est peut-être pas celui que je crois. Peut-être n'est-il pas indemne de tout reproche ; certains me disent qu'ils ont entendu pis que pendre sur lui… Qu'on m'éclaire donc… Je ne comprends pas.
Merci de m'avoir lu, mais qui me répondra, qui m'informera ?
Albert Bonavia, Professeur des écoles, 59 ans, Père de 7 enfants.
In La France Catholique : www.france-catholique.fr

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